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Tripes poétiques

Sérigraphies

Fauve, 
Les nuits Fauves

On rêve de réapprendre à respirer

Que la médiocrité qui nous accable aille se faire enfler au pakistan

On attend 

désespérément celui ou celle qui apaisera d'un doigt nos muscles noués, nos encéphales

sous régime

On attend 

désespérément celui ou celle qui fera battre notre coeur plus grand.

Romain Gary, 
La promesse de l'aube

Nous étions alors vraiment au fond

du trou - je ne dis pas de l'abîme parce que j'ai appris, depuis, que l'abîme n'a pas

de fond, et que nous pouvons tous y battre des records de profondeur.

Sans jamais épuiser

les possibilités

de cette intéressante institution.

Je t'aime à la philo, 
Olivia Gazalé

Mais d'où vient

la mélancolie,

ce poison qui rend

la bile noire et le cœur lourd, cette invisible araignée qui étend toujours sa toile grise sur les lieux où nous fîmes heureux et d'où le bonheur s'est enfui ?

Pascal Pichard, 
Derrière et l'autre

Mais d'où vient

cette fatigue tenace,

cette sensation 

d'énergie en perpétuel évanouissement de l'intérieur usé, 

des viscères abîmés, 

ou du monde à l'horreur toujours recommencée ?

Pascal Pichard, 
En Vrai V2

Le rêve, c'est doux

le rêve, on vole comme on bande, on flotte et la chair du fantasme ne souffre pas, elle est docile et si parfois la sensation s'obscurcit, ou dérape, alors on peut jeter l'image ouvrir les yeux,

brûler la pellicule

à la lumière du jour

et le réel en paraît moins pire, et c'est presque magique,

un cauchemar qui se dissipe.

Rasséréné, on voudrait retourner au satin qui s'effeuille dans 

le crâne ébahi. Le rêve c'est toujours un goût 

d'éden. Mais le vrai, c'est terriblement rugueux, écorcheur.

Disponible à la vente - 30€ 

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